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Il n'y a pas d'équivalent actuel d'une telle célébrité. L'Europe entière connaissait son nom. Ses livres étaient tous des succès. Ses amis écrivaient l'Histoire et Napoléon disait d'elle : " J'ai quatre ennemis, la Prusse, la Russie, l'Angleterre et Madame de Staël ". C'est le portrait d'une femme en avance sur son temps, une femme puissante et attachante que dressent ces vingt-quatre journées dans la vie de Madame de Staël. Il n'y a pas d'équivalent actuel d'une telle célébrité. L'Europe entière connaissait son nom. Ses livres étaient tous des succès. Ses amis écrivaient l'Histoire. Elle fréquente Voltaire, Diderot, le tsar de Russie et le roi de Suède, Jefferson et Lord Byron. Elle dîne avec Juliette Récamier, Talleyrand, Lafayette ou Chateaubriand. Elle a comme amant Benjamin Constant. Intellectuelle visionnaire, elle met son immense fortune héritée de son père Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI, au service de ses idées libérales. En littérature, elle est la première à décrire les sentiments, les émotions, à pratiquer l'introspection. Avec Goethe, elle ouvre la voie du romantisme. Mère fusionnelle, elle fit tout pour garder...

In 1802 Napoleon decided that there was no room in France for both himself and Madame de Stael, and he therefore sent into exile the woman whose intelligent liberal views were potentially dangerous for him. At first she was banished from Paris, and later, after the suppression of her book on Germany, from France. She began to write her memoirs, and was so carefully watched by Napoleon's agents that she even had to change the names of many people she mentioned, substituting English for French names in the manuscript. She stayed in Switzerland, travelled through Germany and Austria, and later through Poland into Russia. After she had stayed in Kiev, Moscow and St. Petersburg, Napoleon began his ill-fated expedition to Russia. She left the country in haste for Sweden, and it was there that much of this book was written.

En su introducción, Bonvecchio, profesor en la Universidad de Pavia, expone las relaciones entre la universidad, la cultura y la burguesía en ascenso, y todo lo que ello implica en el acuerdo entre poder y saber. Es, pues, una crítica de la universidad desde la universidad misma.